Sports osteopathy
Indications, benefits and performance enhancement
C'est quoi une périostite ?
To prevent mechanical problems, relieve pain and improve performance, athletes can consult an osteopath.
Osteopathy is widely used in sports, whether to treat specific injuries or to optimize physical performance. Here are some of the main
Indications:
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Injury prevention: Osteopathy aims to maintain the body's balance, ensuring that all structures work in harmony. Osteopaths assess asymmetries and joint or muscle dysfunctions that may predispose an athlete to injury.
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Treatment of musculoskeletal injuries: Athletes are often prone to injuries related to muscles, ligaments, tendons and joints. Osteopathy is particularly effective in treating mechanical pain.
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Post-injury rehabilitation: Osteopathy is often integrated into post-injury rehabilitation protocols to promote rapid and optimal recovery by reducing pain and restoring joint and tissue mobility.
2- Common sports-related pathologies treated by osteopathy
Athletes are often confronted with specific pathologies, such as:
Tendinitis : Inflammation of a tendon, common in athletes who perform repetitive movements (tennis elbow, patellar tendonitis). Osteopathy helps reduce pain and improve mechanical function of the affected joint or limb, as a complement to the rehabilitation treatment.
Sprains: Sprains, particularly common in the ankles, knees and wrists, benefit from osteopathic manipulation to restore joint mobility once the inflammatory phase has passed.
Back pain: lower back and neck pain are common among athletes, particularly in high-impact sports. The osteopath works on the spine to restore mobility and relieve pain.
Iliotibial band syndrome: This condition, common among long-distance runners, is caused by excessive rubbing of the iliotibial band against the knee, and can be relieved by manipulations to release muscle tension and pelvic imbalances.
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​Établir un diagnostic de périostite
Symptômes
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Douleur diffuse et localisée sur le bord médial du tibia.
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Douleur accentuées au début d’un exercice, parfois atténués après l’échauffement mais susceptibles de persister au repos.
Facteurs de risque
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Changements soudains dans l’intensité ou la durée des entraînements.
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Courir sur des surfaces dures ou irrégulières.
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Anomalies biomécaniques : hyperpronation et affaissement de l'arche du pied, déséquilibres musculaires, différences de longueur des jambes.
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Touche plus les femmes que les hommes.
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Examen clinique et imagerie
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Sensibilité à la palpation du bord tibial.
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Radiographie pour exclure une fracture de stress.
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IRM pour détecter précocement les lésions osseuses et périostées.
Prise en charge et traitement de la périostite tibiale du sportif
Phase aiguë
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Repos relatif : réduire ou arrêter les activités aggravantes (2 à 6 semaines).
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Cryothérapie : appliquer de la glace 15 à 20 minutes après l'effort.
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Antalgiques/AINS : pour limiter la douleur et l'inflammation.
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Phase subaiguë
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Adaptation des entraînements : privilégier des activités à faible impact (vélo, natation).
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Renforcement et étirement musculaire :
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Étirement des mollets (triceps sural).
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Renforcement des muscles stabilisateurs (pied, tronc, hanches).
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Thérapie manuelle et ostéopathie par éliminer les adaptations et la raideur articulaires et musculaires.​
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Chaussures adaptées et, si nécessaire, semelles pour corriger les anomalies biomécaniques.
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Approches complémentaires
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Ondes de choc extracorporelles (ESWT) : efficaces dans certains cas réfractaires.
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Injections : plasma riche en plaquettes (PRP)
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Acupuncture : bénéfices possibles, bien que les preuves restent limitées.
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Cas réfractaires:
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Chirurgie : Option rare, réservée aux cas réfractaires. Les résultats sont variables.
Prévention et conseils aux patients
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Gestion de l'entraînement : augmenter progressivement l’intensité et la durée des efforts.
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Programme de renforcement et d’étirement musculaire : notamment des muscles du bas du corps.
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Équipement adéquat : chaussures amortissantes à remplacer régulièrement (tous les 500 km).
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Correction biomécanique : identifier et corriger les déséquilibres lors d’une évaluation clinique approfondie.
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La périostite tibiale est une pathologie fréquente mais largement évitable grâce à des ajustements simples. Une prise en charge précoce et individualisée est essentielle pour éviter la progression vers des fractures de stress. La prévention reste la clé pour limiter les récidives, en adoptant une approche intégrée mêlant entraînement progressif, correction biomécanique et soins appropriés.